C'est toujours rafraichissant quand la vague s'éclate sur les rochers.

Quand le liquide rencontre le bloc massif de la côte.

Aucune vague n'est pareille,

Alors je prends plaisir à les regarder une à une,

Comme on pourrait le faire pour un feu d'artifice.

Sans artifice, la vague fissure les roches,

S'infiltre en blanc,

dans chaque recoin du continent,

Offrant son exubérance aux rêveurs.

Je l'ai déjà écrit plusieurs fois dans ce blog,

Mais l'océan m'offre toujours l'instant unique,

Que j'adore vivre,

Depuis les rives de Bretagne.

En blanc sur du blanc

Le goëland

     surprend par sa venue

     les gens un peu perdus

Pas moyen de rester planter au feu rouge

Il faut bouger

Passer au vert

A la vertical du bonheur

L'eau que l'on range

ou que l'on songe

 sur les ailes des anges

L'eau qui dérange

à jeter après la vaisselle

pêle-mêle dans le syphon

L'eau de l'autiste

 jouant du ballon seul

sur le seuil de son chez lui

L'eau de l'hôtel

comptant ses lits

 comme ses billets

L'autorité

           pour qui ?

                   pour quoi ?

L'autrement

dans le lit des rivières

dans le courant des océans

L'eau vive

de rive en rire

 de roches en plages

avec pour seul bagage, le chant d'une harpiste... aquatique

On pourrait presque toucher les nuages tellement ils semblent proches de l'eau

Il y a de l'écume dans les nuages et un peu de ciel dans l'eau salée

On pourrait mélanger un peu de ciel et un peu d'océan sur la palette du peintre

Pour resentir les nuances de l'eau, des nuages et du printemps qui tarde à venir.

Et devenir sensible à la vague blanche fluorescente

Et au temps qui défile en regardant les nuages

Il n'est jamais futile de prendre le temps

fut'il qu'on y prenne plaisir à regarder la vie du paysage.