Mon continent détraqué
vient s'achever au chevet de l'océan.
J'ai de l'eau salée dans mon cerveau
et de l'écriture d'espoir.
Même s'il fait noir la nuit
il y a toujours un bout de lune
pour baliser mon chemin.
J'allume les phares un à un
sur le tremplin glacé de mes jours.
Aujourd'hui j'entrouve les fenêtres de mon être
pour y reconnaître le bruit des vagues
et de la vie qui survit toujours.
Vague à l'âme
Il suffit de peu m'a t'on dit
une plage au soleil, des rochers colorés d'embruns
pour se sentir bien.
J'ai l'océan comme unique bien
enroulé au chaud dans mon sac à dos.
Il faut peut être que je m'en aille
avec toute cette eau salée en mon cerveau ?
A chaque reflux c'est une bataille des éléments trop marquants
A chaque flux c'est de l'espoir le soir sous un peu de lune.