Il suffit d’un pas de côté
Pour se déplacer
Et d’un peu de curiosité
Pour avancer
Il suffit de regarder les nuages
Pour s’évader
Et d’un peu d’idéal
Pour s’envoler
Il suffit de mettre les voiles
Pour naviguer
Et
d’un peu de hasard
Pour voyager
Dix huit heures
Et je ne vois plus que des volets
fermés
Huit clos sur les
intérieurs
Ne laissant s’échapper qu’un vague halo
bleuté
Sur la rue
désertée
Il paraît que sur le bitume
Traînent des
truands
Voleurs et mendiants prêts à détrousser le
premier venu
Je suis venue avec les
étoiles
Pour te parler du temps qu’il
fait.
Ici la lune se voile entre les nuages
Et j’entends chacun
de mes pas sur la chaussée.
Protégé d’un pauvre abri
délaissé
Cet homme s’est
assoupi.
Le lampadaire laisse s’échapper un vague halo
bleuté
Sur la solitude des villes
endormies
Il paraît que sur le bitume
Traînent des truands, voleurs
et mendiants
Je suis passée sous les étoiles
Pour te parler du temps qu’il fait
Un poème écrit un soir d'hiver face à la mer je ne sais plus où... mais il n'y avait personne dans les rues pour écouter les vagues respirer dans la
nuit... hormi cet homme qui lui n'avait pas le choix d'y habiter sur le bitume.