L'écume des jours de Boris Vian
revient tant et tant à la fois
sur la grève jaune du sable
Blanche et mouvante
émouvante
je balance mes mots dans ce texte
sans début ni fin
laissant venir les mots
des tréfonds de mon océan
ou de mon âme... je ne sais pas
Mon clavier est un océan
et il me dicte la force des vagues
qui s'agitent en moi
Passage à vide comme la vague
qui vient s'échouer en écumes
tout près de mes pieds
dans la fraicheur de l'eau
Mon clavier est une vague
qui ne sait ni trop où ni comment
rejoindre la plage
Sur une photo c'est toujours beau
J'arrête ici cette poésie
écrite à l'allure
de mon cerveau embrouillé
d'écumes blanches